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Préparez les faire-part


Les premières naissances de cigogneaux sont attendues vers le 15 avril. Le nombre de petits placera certainement à nouveau la Charente-Maritime premier département de France pour la cigogne blanche.Eh oui, l’Alsace ne constitue plus la région préférée des cigognes en France. Mais il n’en a pas été toujours ainsi. L’introduction de cet oiseau majestueux en bordure de nos marais reste assez récente. Il niche pour la première fois en 1962 et, jusqu’en 1967, on n’observe qu’un à trois couples seulement chaque année.Après une période d’interruption de près de dix ans, un premier couple revient spontanément en 1978. Depuis la population s’est multipliée. Sur l’année 2019, les bénévoles de la Ligue protectrice des oiseaux (LPO) ont recensé 556 couples en Charente-Maritime et 1 004 jeunes à l’envol. « Les colonies se portent bien, estime Nicolas Gendre, référent national cigogne pour la LPO. La nature se révèle toujours bien faite et l’espèce se régule en fonction de la disponibilité en ressources alimentaires. Nous n’assistons plus à des croissances de 10 % par an comme ce fut le cas dans les débuts. Mais, vu le nombre de couples déjà installés sur leur nid, il me semble que l’année 2020 va s'avérer exceptionnelle. »En effet, depuis l’arrivée des adultes depuis l’Afrique en début d’année, 356 arbres et 117 plateformes ont été investis. Les cigognes ont achevé ou consolidé leur nid qui peut peser jusqu’à 400 kilos. Elles ont, parfois, dû lui apporter quelques modifications comme sur l’exemple de la photo. Les tempêtes successives de cet hiver avaient fortement penché la structure. Peu importe, les résidentes ont ajouté de nombreux matériaux de façon à redresser l’horizontalité de leur construction. Il ne faudrait tout de même pas que les œufs ou les petits tombent de si haut.

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